Les pas perdus, Étienne Verhasselt, Le Tripode, 2018
Il y en a 41. 41 nouvelles courtes, très courtes, un peu plus longues, comme l’annonce le sous-titre de la page de titre. Je lis, je déguste chaque texte comme un petit mets délicieusement absurde. Je sais vite que j’ai envie de leur faire une place sur l’île. Je cherche laquelle. Qu’est-ce qui relie tous ces textes drôles, graves, inventifs, portés par un imaginaire aussi fertile ? Je tente plusieurs fils conducteurs, mais rien ne marche, tout traîne, se suspend vite. Trois débuts de chronique se retrouvent dans mon petit cimetière des textes impossibles à finir. Je continue quand même à dire autour de moi que j’ai lu un recueil de nouvelles super (le goût de la précision me lâche parfois). Et puis, récemment, un ami me dit Mais pourquoi tu ne parles pas d’une seule de ces nouvelles ? Si simple, si lumineux conseil, merci.
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