L’infini de la fin
L’alphabet tout égrené. Chacune des vingt-six lettres a pondu plus gros qu’elle. Chacun des vingt-six mots comme un corps caressé, percé, respiré. Quelque chose à extraire de chacun, suc, sperme, larme. Du solide au liquide, on change l’état, on guette le gazeux, le vaporeux, le volatile, l’infime. Dernière lettre. On s’amuse à dramatiser. Mais la voix philosophe interroge : La fin existe-t-elle ? N’est-on pas toujours en train de l’empêcher, de tenter d’y échapper par le souvenir ? La voix philosophe s’accorde avec l’oreille musicienne. Le diapason vibre encore. Alors, pour le plaisir du zézaiement automnal, frangliche mezza voce, voici Z comme ZI END.
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